30 décembre 2012 Shroud Cay
Aujourd’hui nous nous sommes levés avec les vents du nord à
30 nœuds. La vague a déjà atteint un mètre de haut et nous sommes ballotés de
proue en poupe. Heureusement, nous sommes biens amarrés à notre corps mort et
nos amarres qui ont été doublées à celles déjà existantes sont bien solides. De
là l’importance de toujours suivre la météo.
Le vent tourne peu à peu vers le nord-ouest et là la mer est
très désorganisée. Pour quelques heures, nous pouvons à peine nous tenir debout
dans le bateau. Les vagues nous assaillent de tous bords, tous côtés. On est
comme un petit canard jaune dans un bain à remous.
La mer se calme en après-midi et les vagues sont mieux organisées
et viennent du nord. Le lieu de mouillage étant bien protégé du nord, les
vagues sont petites et enfin nous avons un peu de répit. Cependant, les vents
sont frais et vont continuer à souffler toute la nuit.
Donc, impensable de mettre le dinghy à l’eau. Impensable de
nager, de visiter les autres bateaux ou d’aller explorer les lieux. Reste à
paresser, lire, écrire le blog, faire la sieste et autres activités de
farniente.
Le mouillage est composé exclusivement de bateaux québécois.
Il y a nous le Sagwa, le Laisser-Aller, le Aloha Spirit, le Panache et un autre
que nous ne connaissons pas. On s’est fait des appels conférence sur la VHF
question de voir si tout le monde allait bien et si quelqu’un avait besoin de
quelque chose.
Conditions de navigation
Pas de navigation aujourd’hui. Vents du nord et nord-est
assez forts jusqu’à 30 nœuds par moment. Température fraîche et mer
désorganisée.
Le mot du Capitaine
Le dinghy étant notre «voiture» il faut bien l’équiper. Nous
ne penserions pas sortir en voiture sans avoir un pneu de secours, du
lave-vitres, etc. Il en va de même pour le dinghy. Nous devons avoir à bord en
permanence de l’essence pour le moteur, une ancre avec câblot, des vestes de
sauvetages, des rames, une écope et/ou une pompe manuelle, une ligne d’attrape,
une radio VHF portative, un sifflet, des lampes pour navigation de nuit. Cela
semble beaucoup mais si vous prenez la peine de tout mettre dans un seau, vous
n’avez qu’à prendre le seau avec vous au moment de monter à bord.
Un clin d’œil à l’histoire
Je voudrais revenir sur les Lucayans qui ont peuplé les
Bahamas en période précolombienne. Ils sont arrivés dans les Bahamas 500 à 600
avant J.-C. ayant quitté les Caraïbes, principalement Cuba pour des raisons de
surpopulation. Ils étaient de la tribu des Arawak et n’avait pas de langage
écrit. Néanmoins, nous avons conservé dans notre langage populaire certains
mots de ces tribus dont avocat, patate, iguane et cannibale. Hum…
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