Le 2 janvier 2013, Warderick Cay
Matinée de baignade et de nettoyage de la ligne de
flottaison. Il fait super beau et chaud et on a une mer d’huile. On se donne
rendez-vous avec Laisser-Aller pour faire une randonnée pédestre sur un sentier
d’environ 3 km qui nous mène en haut de la colline et nous fait traverser l’île
de part en part pour nous retrouver sur une plage du côté du vent, soit
l’Atlantique dont la côte est plus accidentée que celle sous le vent. Le
sentier est parsemé de pancartes
explicatives sur la flore et la faune ce qui en fait un musée à ciel ouvert et
le panorama est splendide, on voit des deux côtés de l’île et l’océan à perte
de vue.
Une tradition veut que nous ramassions un bout de bois sur
la plage et que nous y inscrivions le nom de notre bateau et que nous le
déposions sur le monticule réservé à cet effet en haut de la colline. Sagwa a
donc rejoint les rangs des heureux naufragés qui se sont arrêtés ici dans le
parc national à Warderick.
Nous avons également le plaisir de revoir le Ambition qui
est arrivé aujourd’hui à notre place de mouillage et nous sommes invités à
venir prendre l’apéro à bord. Nous arrivons en fin d’après-midi et nous faisons
la connaissance de leur visite et puis on trinque à la nouvelle année et on
reste finalement à souper avec eux.
Capitaine Dan et Anne nous avaient offert une liqueur
d’érable et nous n’avions pas le droit de l’ouvrir avant que Montréal ait reçu
10 cm de neige. Nous avons donc largement dépassé la limite et nous l’avons
partagée hier avec l’équipage de Ambition.
Santé Daniel et Anne!
Conditions de navigation
Pas de navigation aujourd’hui. Température chaude,
ensoleillement général et pas de vent.
Le mot du Capitaine
Pour le mouillage dans le parc, il faut faire bien attention
de rester dans l’eau ‘foncée’ et de longer de préférence entre les corps morts
et la côte. Il n’y a pas d’eau du côté ouest des mouillages. En fonction des
marées et des courants, on doit rester du côté du mouillage qui est libre de
bateaux et dont la profondeur est suffisante.
Un clin d’œil à l’histoire
Le parc national marin est une belle réussite et voici
quelques données pour illustrer mon propos. La concentration en conques est de
31 fois supérieure à la moyenne nationale des Bahamas, ce qui leur permet
d’ensemencer les Bahamas avec plusieurs
million de conches pour le bon plaisir des pêcheurs. Les écrevisses de mer du
parc ont été retrouvées à 70 miles de là à Cat Island et environ 74% des
Grouper de la région du nord des Exuma provient du parc. Certains spécimens
répertoriés ont été retrouvés à 150 miles du parc.
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