18 janvier 2013 de Oven Rock vers Galliot Cay
Nous levons l’ancre à 10 h et partons en direction de
Galliot Cay, un petit saut de puce. Nous aimons bien cette façon de voyager
d’île en île tout en prenant notre temps pour découvrir de nouveaux paysages.
Hier soir nous avons eu une petite averse et ce matin il y a
un peu de brouillard, tout juste assez pour confondre l’horizon et la mer. De
surcroît, la mer est d’un calme plat, il n’y a pas une ride en surface.
Nous perdons la perspective des dimensions, jumelée à une
absence totale de bruit et d’odeur et nous voilà projetés dans un tableau
surréaliste où nous avons l’impression de flotter dans le vide.
Les eaux translucides voire cristallines nous permettent de
scruter le fond et ce bien loin déjà des côtes. À y regarder de près, vous
verrez l’ombre de notre hélice se refléter au fond de la mer. On y voit aussi
quelques têtes de corail par ci par là et qui dit corail dit petits poissons
qui s’y abritent. Croiriez-vous qu’on roule depuis une heure en mer en
regardant ces images?
Et là j’ai compris une chose, j’ai compris pourquoi je ne
prends pas de poisson. C’est que mon appât et plus gros que les poissons du
banc !!! Les poissons fuient à la vue de mon rapalla, ils ont peur de se faire
bouffer. Pas étonnant que ça ne morde pas, il n’y a tout simplement pas de
poissons dignes de ce nom par ici.
On arrive à Galliot Cay, petit îlot inhabité situé entre la
passe de Galliot Cay et Cave Cay.
L’ancrage y est parfait pour les vents du nord qui nous arrivent en fin de
journée. Nous bénéficions de quelques averses qui font un grand bien au bateau,
cela rince le sel qui se dépose et qui s’immisce dans toutes les
interstices.
On termine la soirée en mangeant avec Lyne et Alain du
Laisser-Aller. Au menu ce soir, des langoustes…qu’on a achetées au quai des
pêcheurs … :0)
Conditions de navigation
Absence de vent, au moteur tout le long du parcours. Mer
d’huile, ensoleillé, beau et chaud.
Le vent du nord à 15 nœuds nous a atteint en après-midi et a
apporté quelques nuages de pluie avec lui. Nous sommes ancrés dans 3 mètres
d’eau (11 pieds) sur fond de sable. Excellente tenue et la protection est très
bonne.
Le mot du Capitaine
On choisit la place idéale pour s’ancrer et on y jette la
« pioche ». Pas si vite! Il faut vérifier si la marée est haute ou
basse et son amplitude, évaluer la profondeur de l’eau à l’avant et à l’arrière
du bateau, calculer la touée requise et estimer où le bateau sera lorsqu’il
sera au bout de sa chaîne. Une petite astuce consiste à faire le tour du
propriétaire en jaugeant les profondeurs des alentours. Si le vent tourne durant la nuit, nous ne
voulons pas nous échouer ou frapper les
bords escarpés non plus que de cogner sur un autre bateau . Très important,
assurez-vous de ne pas être trop près des autres bateaux. Ont-ils suffisamment
de touée? Vont-ils chasser? En dernier lieu, mettre le moteur à reculons (1000
– 1200 RPM) et lorsque la chaîne est bien bandée et que l’ancre ne chasse pas,
vous êtes bien accrochés. Voilà, il ne reste plus qu’à mettre l’alarme
d’ancrage, pour valider le succès de la manœuvre, et profiter de la journée en
toute quiétude.
Un clin d’œil à l’histoire
Pas de chronique aujourd’hui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire