22 mars 2013 Harbour Island
À partir de Spanish Wells, nous pouvons aller facilement à
Eluthera et de là nous rendre à l île de Harbour Island qui est reconnue entre
autres à cause de sa plage de sable rose. Cette plage, longue de quelques
kilomètres, s’enorgueillit de posséder un sable rose, dont le grain est aussi
fin que le talc et ses eaux aussi claires que la lumière du jour.
Station balnéaire par excellence et village caricatural un
peu poncif, nous avons été unanimes à dire que c’est l’image que nous nous
faisions des Bahamas avant d’y venir. Son architecture est typiquement colonial
anglais, les maisons sont colorées et propres et on pourrait facilement
s’attendre à voir surgir un gendarme coiffé d’un casque colonial anglais – ce qui n’est néanmoins
pas le cas. Ceci étant, Harbour Island vaut le détour, village niché sur une
petite île à cheval sur le banc des Bahamas et l’océan Atlantique, tout se fait
en voiturette de golf ou à pied, très peu de véhicules automobiles y circulent.
On y accède via un traversier ou par nos propres moyens. Par
contre, le passage du Devil Backbone est très risqué et il vaut mieux retenir
les services d’un pilote local pour nous y conduire. Pour notre part, nous
avons opté pour le traversier.
La plage de sable rose est jalonnée de petits hôtels qui
offrent de délicieux menus sur leurs terrasses dominant le bord de mer ainsi des chaises longues à leur effigie pour
leurs clients riches. Nous nous y sommes attardés pour le repas du midi et bien
que nos repas étaient frugaux, la facture était quelque peu salée.
Visite à pied du village de
Harbour Island et un arrêt à la belle marina Valentine où de magnifiques
paquebots privés sont amarrés le long des quais en bois. La soif nous a conduits à un petit bar au bord
de la mer de l’autre côté du village avant de reprendre le traversier qui nous
ramènera à Spanish Wells.
Conditions de navigation
En traversier par mer calme, chaleur et beau soleil.
Le mot du Capitaine
On y accède via un traversier ou par nos propres moyens. Par
contre, le passage du Devil Backbone est très risqué et il vaut mieux retenir
les services d’un capitaine local pour nous y conduire. Pour notre part, nous
avons opté pour le traversier.
Un clin d’œil à l’histoire
Les premiers colons, ces descendants de loyalistes qui cherchaient
un endroit où ils pourraient pratiquer leur culte en toute liberté et qui par
ailleurs étaient anti-esclavagistes vinrent s’établir à Spanish Wells. 50% de
la population porte encore le patronyme de Pinder et le reste des 1500
habitants se partage entre les Higgs et autres noms de familles.
Pas étonnant qu’il y ait le Pinder ferry and water taxi, le
Pinder Restaurant, le Pinder machin etc.
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