mercredi 13 mars 2013

11 mars 2013 Normans Cay


11 mars 2013 Normans Cay  

Carte postale! Normans Cay nous réserve une belle surprise, la beauté du site est incontestable, sa palette aqua des bleus et des verts se juxtapose à celle des blonds et des rose de ses plages. Une balade en dingny avec Lyne et Alain du Laissez-Aller finit de nous convaincre de la splendeur que cette île devait offrir autrefois. 



Les caïds de la drogue sont partis et les résidents y reviennent petit à petit mais la reprise économique de l’île est loin d’être gagnée. Le fameux restaurant MacDuff’s, figure de proue de l’île n’est plus. Par contre, on peut apercevoir de drôles d’avions et contrôleurs aériens sur la piste…
On passe faire un petit coucou à Marie-Claude et Sébastien du One Life et la journée se termine avec un magnifique coucher de soleil avec en prime le rayon vert.
Conditions de navigation
Belle voile durant tout le trajet. Génois et grande voile, bâbord amure, au travers et au grand largue nous avons atteint 7 à 8 nœuds. Vents de 15 nœuds du SE. Température se réchauffant avec un beau 24 en après-midi.
Le mot du Capitaine
Je suis outré de voir que des plaisanciers viennent jeter leurs sacs à ordures sur l’île de Normans Cay. Ce n’est pas un dépotoir à déchets où on peut y jeter nos ordures au diable vauvert. Quel dommage de voir tous ces détritus sur l’île.
La gestion des déchets n’est pas compliquée. Il suffit d’un grain de bon sens et de bonne volonté et les déchets ne seront pas un obstacle à votre navigation. Au moment de faire les emplettes, privilégiez les contenants souples et faciles à plier. Débarrassez-vous de tout cartons et plastiques superflus directement à l’épicerie. Écrasez les canettes de boissons gazeuses. Utilisez des viniers plutôt que des bouteilles de vin, compactez vos déchets, etc. Et surtout, nous ne sommes jamais très longtemps sans rencontrer une benne à ordure.
Un clin d’œil à l’histoire
Au début des années ’80, un caïd de la drogue colombien décida non seulement de s’installer à Normans Cay mais d’acheter l’île au complet. Il en chassa tous les habitants et dès lors, le drapeau colombien fut hissé. Les avions chargés de substances illégales ne cessèrent d’y atterrir et d’y décoller au fil des jours. Tant d’argent changeait alors de main qu’on le pesait plutôt que de le compter. En 1983, un reportage présenté à la télévision accusa les gouvernement en place de complicité achetée au prix de 100 00 $ par mois. Le leader de la drogue fut jeté en prison et le gouvernement fut contraint de démissionner et l’ordre fut rétablie.

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