4 avril 2013 Hope
La journée s’annonce sous un ciel couvert et nous avons
prévu aujourd’hui de faire la visite du village de 300 habitants à pied. Cette
visite s’impose d’elle-même puisque Hope Town est l’une des destinations de
prédilection des navigateurs en raison de sa beauté, sa personnalité et de son
originalité.
Ses rues sont étroites et la circulation est principalement
constituée de voiturettes de golf et de vélo, très peu de voitures ni de
camions. Les gens sont respectueux de leur environnement, il n’y a pas un seul
papier jonchant le sol, les maisons sont peintes de jolies couleurs, la
végétation y est luxuriante et, un brin d’originalité, les noms des rues sont
inscrits sur des planches de bois échoués sur la plage et les poteaux de
lumières sont de petits phares. La rue principale est bordée de boutiques de
souvenirs, de galeries d’art, musée, crèmerie, restaurants et peu importe où
nous sommes dans le village, nous pouvons apercevoir la figure de proue qu’est
le phare. Voici pour votre bon plaisir une galerie de photos du village.
J’adore visiter les cimetières des villes et villages que je
croise, c’est pour moi un riche héritage de ses pionniers et des gens qui
constituent l’essence même du village et j’adore particulièrement les vieux
cimetières pour cette même raison. En contraste avec la beauté du village, le
cimetière de Hope Town est indubitablement sans intérêt, les tombes sont pour
la plupart sans épitaphes, des croix de bois tombées ci et là, des inconnus
gisent sous des tas de graviers et de sable. J’avais eu la même impression à
Spanish Wells lors de la visite de son cimetière.
Conditions de navigation
Pas de navigation aujourd’hui, nuageux avec quelques éclaircies,
humide avec 28°C.
Le mot du Capitaine
Lorsqu’il pleut et que le dinghy est suspendu au bossoir, il
est préférable d’enlever le bouchon car autrement, l’eau occasionnera un
surpoids au bossoir, ce qui pourrait l’endommager. Attention, il ne faut pas
oublier de le remettre en place avant la remise à l’eau! Sinon, glou, glou…
Un clin d’œil à l’histoire
Élément maître du paysage littoral, le phare de Hope Town, constitue
un des derniers bastions au monde à être opéré par un gardien. Ce phare
construit en 1862 - fut allumé pour la première fois deux ans plus tard - est
reconnaissable à son parement rayé rouge et blanc, il mesure 37 mètres de haut
et son faisceau lumineux a une portée de 43 km. Emblématique des Bahamas, le
phare est le site le plus photographié de toutes ses îles.
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