2 avril 2013 de Tahiti Beach à Hope Town sur Elbow Cay
Petite traversée d’une heure sur les mer d’Abaco, nous emmène
de Tahiti Beach à Hope Town, petit village s’étendant autour d’une lagune
pouvant loger une cinquantaine de bateaux sur corps morts et compte deux
marinas. Inutile de dire que Hope Town carbure au rythme des navigateurs, ici
tout est fonction de notre bon plaisir.
Une balade à pied dans le village nous apprend entre autre
que les voiturettes de golf et les voitures sont interdites dans la partie est
du village. Les rues étroites sont piétonnières et les maisons sont très
rapprochées les unes des autres. À priori, je vous dirais que ce village a
beaucoup à offrir et qu’un séjour de 3 à 4 jours n’est pas de trop pour qui
veut visiter les lieux. Il y a une multitudes de petites boutiques ayant
pignons sur la rue principale, des restaurants avec terrasse sur la lagune,
chacun offrant un quai d’accostage pour les dinghy, de jolies maisons aux
couleurs vives, un musée, le phare etc., et dont je vous ferai une visite
virtuelle dans quelques jours. Pour l’instant, nous allons au restaurant sur la
terrasse pour savourer un délicieux poisson frais en compagnie des équipages du
Footloose et du Laissez-Aller.
Sans compter sa plage du côté Atlantique, vierge, comparable
à celle de Harbour Island au nord d’Eluthera avec son sable rose et ses eaux
chaudes aux couleurs intenses.
Je lève mon chapeau aux
Bahaméens qui ont su conserver leur identité, hormis la musique, ici
rien nous rappelle leurs voisins des États-Unis. Plage vierges, pas de
restaurants de malbouffe ni de vendeurs itinérants, peu ou pas de criminalité
et des sourires à profusion. Bravo!
Il y a un hic cependant, Internet est intermittent et très
lent à Hope Town. Il y a beaucoup trop d’interférences avec tous ces mâts et
les autres «Hotspots» des alentours. On peut se replier sur un forfait local ou
aller à un café Internet.
Conditions de navigation
Navigation sans histoire, une heure à peine sur une mer
calme. Température avoisinant les 25°, soleil mur à mur.
Le mot du Capitaine
Peu profonde et bien enchâssée dans la pointe nord d’Elbow
Cay, la lagune de Hope Town offre une protection contre tous les vents. Il est
interdit de vider nos fosses sceptiques dans la lagune sous peine de sanction et
les corps morts sont sur une base premier arrivé, premier servi. La proximité
entre les bateaux me rappelle les ancrages à l’île Valcour sur le lac
Champlain, actifs le jour, les matelots se couchent tôt donc synonyme de tranquillité. (photo prise en haut de notre mât)
La lagune entourée par la mer d'Abaco et l'Océan Atlantique
Un clin d’œil à l’histoire
Les Lucayans désignaient ces îles du nom de Habacoa. Après
en avoir déporté tous les Lucayans, les Espagnols délaissèrent complètement ces
îles, à l’exception de Ponce de León, qui les traversa alors qu’il était à la
recherche de la fontaine de Jouvence. Et rien ne demeure de la colonie
française qui fut établie en 1625, mais qui resta sans lendemain.
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