14 décembre 2012 de ChubCay vers Rose Island

14 décembre 2012 de Chub Cay vers Rose Island

Nous quittons les eaux calmes de Chub Cay à 7 h pour nous diriger vers Rose Island située tout juste à l’est de Nassau. Nous avons choisi cette destination car elle offre un oasis de calme par rapport à l’atmosphère bouillonnant de Nassau.  Nous prévoyons arriver vers 14 h 30.

Conditions de navigation

Tant que nous sommes à l’abri des Berry Islands, les vagues sont de de 1,5 à 2 mètres (4 à 6’) et le vent souffle du NE à 15 nœuds. Génois  et grande voile à demi sortie, bâbord amure, au travers nous filons à 8 nœuds.

Vers 10 h, le vent passe à 20 nœuds du NE et le mer s’agite avec des vagues de 2,5 mètres (8’). Nous sommes toujours bâbord amure, et nous avons maintenant une vitesse de croisière de 6 nœuds, au près. Nous sommes sur une mer d’un bleu saphir profonde de 3 000 mètres – 3 kilomètres de profond (10 000’) - échappe pas tes dentiers quand tu éternues! Nous voyons Nassau se profiler à l’horizon et vous pouvez également voir la hauteur des vagues par rapport à notre bateau. Et non, ce n’est pas la marée montante.

La passe de Rose Island est surprenante, nous avons surfé sur une grosse vague, plutôt difficile à manœuvrer considérant que la passe est étroite et qu’il y a des récifs. Puis, en bifurquant sur bâbord, nous sommes entrés dans les eaux calmes et protégées de Rose Island.

Le mot du Capitaine

Les îles sont protégées par des récifs et des têtes de coraux du côté de l’Atlantique. La plupart des îles seront donc accessibles à partir des grands bancs des Bahamas.

Un clin d’œil à l’histoire

Les Bahamas furent découvertes par nul autre que Christophe Colomb en 1492. Il arriva à San Salvador localisé à la pointe sur du grand banc des Bahamas. Bien que Christophe Colomb s’approprie la ‘découverte’ des îles, ces mêmes îles étaient déjà habitées par les Lucayens. La colonisation étant ce qu’elle est, il n’a fallu que peu de temps pour asservir et disséminer la population entière. Les esclaves Lucayens envoyés pour la plupart à Cuba sont tous morts à la tâche et il est écrit que dès 1600, le peuple des Lucayens avait disparu, anéanti, rayé de la carte du monde.