samedi 30 mars 2013

30 mars 2013 Royal Island


30 mars 2013 Royal Island

Quelle belle surprise avons-nous eue en visitant l’île à pied. Vous vous souvenez sans doute de mon commentaire du 19 mars dernier à l’effet que l’île n’offrait rien de particulier et bien je dois me rétracter. Bien entendu, d’un aspect purement visuel du bassin d’ancrage, c’est vrai que nous sommes loin des belles plages et tout le tralala.

Néanmoins, on parcouru l’île à pied pendant deux bonnes heures et on y a fait des découvertes intéressantes dont les ruines d’un manoir visible à partir de la lagune. On y aperçoit encore les vestiges d’une salle de réception, une salle de bain, des arches et des pavillons dallés de tuiles céramiques, les murs enduits de stuc recouvrent les blocs pierre calcaire de l’île. J’essaie d’imaginer la splendeur du manoir dominant la lagune, le grand banc des Bahamas et l’océan Atlantique.




 
Malheureusement on ne sait que peu de choses sur le manoir mais déjà en 1823, les livres d’histoires mentionnent  un domaine désaffecté ayant possiblement appartenu à un Lord Anglais qui y aurait eu une ferme caprine.  Toutefois, nul ne sait avec précision à quel moment le manoir a été construit. Les ruines étaient vouées à la démolition au moment de la mise en marché d’un projet domiciliaire de plus d’un milliard de dollars en 2008. Le projet devait être terminé en 2010 mais, comme bien d’autres aux Bahamas, a été interrompu en raison de la récession et rien n’indique qu’il y aura bientôt une reprise des activités de construction, ce qui n’est pas pour nous déplaire.


 
Demain nous quittons l’île pour naviguer vers les Abacos.
Conditions de navigation
Pas de navigation aujourd’hui, ciel bleu sans nuages et température douce.
Le mot du Capitaine
Inspection de routine. Je prends le temps de faire une inspection de routine sur le moteur diesel. Je vérifie les boulons du moteur, l’état des courroies, le niveau d’huile, d’antigel, raccords etc. Cela me donne l’occasion de régler tout petit problèmes potentiels avant qu’ils ne deviennent de gros problèmes.
Un clin d’œil à l’histoire.
Selon un chercheur , AB Molander, Royal Island pourrait bien être l’île de Guanahani,  par opposition à San Salvador, là  même où Christophe Colomb à mis les pieds pour la première fois dans le nouveau monde.

29 mars 2013 Royal Island


29 mars 2013 Royal Island

On a quitté Spanish Wells en milieu de matinée pour nous rendre à Royal Island à une heure trente de navigation. Le but est d’être plus près de notre destination finale le 31 mars, soit les îles Abacos.

On a fait le point sur la situation météo et nous avons décidé de partir dimanche matin au moment où les conditions seront les plus favorables à la navigation vers le nord.

Nous avons été invités– le Sagwa et le Laissez-Aller sur le Footloose pour un souper entre amis et nous avons passé une très belle soirée comme toujours en leur compagnie. Tout le monde apporte un petit quelque chose et dans mon cas, je confectionne une spécialité locale, le gâteau au rhum, que j’ai très bien réussi. Pour ceux qui me connaissent, les gâteaux ne sont pas ce que je réussis de mieux alors là je me pète les bretelles ! Et pour les septiques, je n’ai malheureusement pas de photos, vous devez me croire sur parole :-D

Conditions de navigation
Navigation très facile, pas de houle ni de gros vents. Au moteur cependant. Belle température mais un peu frais.
Le mot du Capitaine
Pas de chronique aujourd’hui, le Capitaine se repose.
Un clin d’œil à l’histoire
Le nom de Royal Island est semble-t-il une déformation anglophone du mot «réal» qui était alors la monnaie ayant cours dans tout le royaume d’Espagne de 1497 jusqu’au milieu du XIXe siècle.
 

vendredi 29 mars 2013

24 mars 2013 Spanish Wells départ de Jean


24 mars 2013 Départ de Jean

Levée à 5 h 30 pour l’équipage, Jean doit être à l’épicerie Pinder où le Pinder Water Taxi l’amènera à l’aéroport  Pinder d’Éluthera pour y prendre un vol de la compagnie aérienne Pinder. Non, j’exagère, seuls les deux premiers Pinder sont réels.

Ici, à Spanish Wells, comme partout dans  le monde insulaire des Bahamas, les commerçants sont multifonctionnels et  le billet  d’avion de Jean a été acheté à l’épicerie Pinder. La sœur de l’agent de bord y travaille et peut vous faire une réservation en appelant directement la compagnie aérienne. Et c’est là aussi, qu’il a réservé son taxi avec M. Pinder de la Pinder Water Taxi.

 Snif-Snif déjà fini! Au revoir mon frère L

Apéro sur le Sagwa à contempler les dauphins complète bien la journée. C’est magnifique de voir les dauphins venir si proche de nous et j’en ai appelé un comme on ferait à un petit animal PSSSSST-KSSS et il s’est arrêté, s’est tourné sur le côté et m’a regardée directement dans les yeux. On a communiqué sans autre forme d’échange mais j’en ai eu la chair de poule! Il y en avait 5 dont un petit bébé tout mignon, très enjoué comme n’importe quel enfant qui a de l’énergie à revendre. Alors que les adultes se promenaient tout doucement, le bébé lui faisait des aller-retour et sautait presque hors de l’eau. Bien après le coucher du soleil alors que nous ne pouvions plus les voir, on pouvait encore les entendre respirer.  Pouvoir observer ces dauphins sauvages demeure un spectacle grandiose.

Je n’ai pas d’autres chroniques aujourd’hui.

25 au 28 mars 2013 Spanish Wells


25 au 28  mars 2013 Spanish Wells

Nous sommes restés sur place à Spanish Wells parce que la température ne nous permet pas de naviguer vers le nord. Puisque nous voulons faire route au nord, une déferlante de 2 mètres venant du nord associée à des vents venant également du nord nous forcent à rester à Spanish Wells.

La température était revenue au beau fixe avec des 28° sous le soleil mais malheureusement, avec la pleine lune, le mercure est descendu à 19°. On nous a dit qu’il ne faisait que 4° au nord e la Floride alors nous nous comptons chanceux, mais les vieux du village disent que le climat est déréglé et que c’est très inhabituel de voir des vents du nord à ce temps-ci de l’année.

Comme la prochaine fenêtre météo est prévue pour dimanche le 31 mars nous passons nos journées à faire de menus travaux, prendre nos courriels, faire les courses et la lessive, on va à la pêche. On passe aussi beaucoup de temps avec les copains du Laissez-Aller et du  Footloose, on se fait des apéros, on mange au resto, la belle vie quoi, niveau stress à zéro.

Nous somme en période des grandes marées dont l’occurrence est principalement observée lorsque le soleil, la lune et la terre sont alignés et de surcroît au printemps, lorsque la terre est plus proche du soleil. Ces marées, donc, sont très hautes ou très basses et nous avons croqué sur le vif quelques photos d’une de ces marée basse.
Tout le sable qui y apparaît est inondé en période normale, tantôt un bras de mer devient un cul de sac, alors qu’une mangrove devient un buffet à volonté pour les aigrettes et les hérons.



C’est aussi 2 kilomètres de plage de sable teinté de rose et des petits crabes qui ont été oubliés là par la mer qui s’est retirée à toute vitesse.

 
Conditions de navigation
Pas de navigation ces derniers jours.
Le mot du Capitaine
Afin de prolonger notre séjour au mouillage à Spanish Wells, nous avons demandé à «Bandit» la permission de rester amarrés aux corps morts et cela n’a pas été plus compliqué que cela. Bandit vient nous voir de temps à autres pour se faire payer mais la plupart du temps, il est capitaine sur les bateaux qui doivent traverser le Devil’s Backbone, un récif corallien qui longe Eluthéra en route vers Spanish Wells. Bandit peut être rejoint sur la VHF 16.
Un clin d’œil à l’histoire
Les tous premiers colons de Spanish Wells ont fait naufrage sur le récif corallien de Eluthera en 1647 et ont survécu en habitant dans une caverne. Plus tard, ils ont réussi à traverser à St-George’s Cay aussi connu comme étant Spanish Wells. D’ailleurs, le village de Spanish Wells est situé sur l’îlot St-George et en occupe toute la superficie d’où la confusion entre le nom du village et celui de l’îlot.

 

mardi 26 mars 2013

23 mars 2013 Spanish Wells


23 mars 2013 Spanish Wells (dernier jour de vacances de Jean)

Nous débutons la journée tout doucement en prenant le petit déjeuner  et en tentant de planifier la journée. Soudain mon Capitaine se rend compte que notre pompe de cale s’active de façon peu orthodoxe. Pris d’un doute soudain, il descend ouvrir les panneaux de cale et s’aperçoit que nous avons une fuite d’eau. Je descends à mon tour pour voir le dégât d’eau et n’écoutant que mon courage, je trempe mon doigt dans l’eau et y goûte. Au moins nous serons fixés si c’est de l’eau de mer ou de l’eau douce car la résolution du problème n’est certainement pas la même. Il s’agit d’eau douce et mon Capitaine trouve la fuite provenant d’une fissure sur le réservoir d’eau avant.

Faut vider le réservoir et récupérer l’eau dans les autres réservoirs, tout assécher , colmater la fuite et réparer la fissure à l’aide d’un époxy spécial. Je fais ici une mention spéciale à mon Capitaine car il a vraiment tout prévu pour réparer à peu près n’importe quel problème sur le bateau.  Le bateau est sans dessus dessous et du coup la matinée y a passé. Aussi bien manger un peu avant de partir et là encore l’après-midi est bien entamé au moment de quitter le bateau pour aller au village se promener et aller à la plage.

On a accès à Internet via nos clés Modem mais aussi on peut acheter un mini-forfait Wi-Fi, accès illimité pour 15$.
On organise un souper d’au revoir au restaurant Pinder et nous passons tous une très belle soirée. Il y a l’équipage du Laissez-Aller, celui du Footloose et nous bien entendus. En passant, aucun restaurant ne sert d’alcool mais nous sommes libres d’apporter le nôtre en autant que nous soyons discrets. Nous faisons goûter les mets locaux à mon frère qui semble bien les apprécier, surtout la conque. Les discussions s'animent, le bon vin aidant et un dernier verre sur le Sagwa. Puis on va dormir, il faut se lever dès potron-minet demain.


Conditions de navigation
Pas de navigation aujourd’hui. Nous restons sur place puisque la mer est très agitée depuis 2 jours et nous ne savons pas à quel moment nous pourrons repartir. Il y a des vagues de 2 mètres et de forts vents du nord.
Pour ce qui est de nous, il fait beau et chaud et pas de vent!!!
Le mot du Capitaine
Pièces de rechange. J’ai été bien conseillé par des marins expérimentés au moment du départ. J’ai aussi lu passablement mais la question demeure, que faut-il emporter comme pièces de rechange ou accessoires de réparation.
Je vous dirais que si vous avez de l’espace à profusion, n’hésitez pas à emporter tous les outils nécessaires pour la plomberie, la soudure et la menuiserie, les colles, papier émeri, vernis, pièces de rechange pour les composantes vitales du moteur diesel , du moteur hors-bord, du réseau électrique, du réseau d’eau, pour colmater les fuites,  et réparation de la coque. Il ne faut pas oublier non plus les savons, cires, protecteurs et tous les produits nécessaires à l’entretien du bateau. Procédez par étape et prenez des notes, vous y arriverez. Sinon, il y a toujours la visite qui peut apporter ce qui manque! :-D
Un clin d’œil à l’histoire
Pas de chronique aujourd’hui.
 

22 mars 2013 Harbour Island


22 mars 2013 Harbour Island

À partir de Spanish Wells, nous pouvons aller facilement à Eluthera et de là nous rendre à l île de Harbour Island qui est reconnue entre autres à cause de sa plage de sable rose. Cette plage, longue de quelques kilomètres, s’enorgueillit de posséder un sable rose, dont le grain est aussi fin que le talc et ses eaux aussi claires que la lumière du jour.



 
 
 
 
Station balnéaire par excellence et village caricatural un peu poncif, nous avons été unanimes à dire que c’est l’image que nous nous faisions des Bahamas avant d’y venir. Son architecture est typiquement colonial anglais, les maisons sont colorées et propres et on pourrait facilement s’attendre à voir surgir un gendarme coiffé d’un  casque colonial anglais – ce qui n’est néanmoins pas le cas. Ceci étant, Harbour Island vaut le détour, village niché sur une petite île à cheval sur le banc des Bahamas et l’océan Atlantique, tout se fait en voiturette de golf ou à pied, très peu de véhicules automobiles y circulent.
On y accède via un traversier ou par nos propres moyens. Par contre, le passage du Devil Backbone est très risqué et il vaut mieux retenir les services d’un pilote local pour nous y conduire. Pour notre part, nous avons opté pour le traversier.
La plage de sable rose est jalonnée de petits hôtels qui offrent de délicieux menus sur leurs terrasses dominant le bord de mer  ainsi des chaises longues à leur effigie pour leurs clients riches. Nous nous y sommes attardés pour le repas du midi et bien que nos repas étaient frugaux, la facture était quelque peu salée.



Visite à pied du village de  Harbour Island et un arrêt à la belle marina Valentine où de magnifiques paquebots privés sont amarrés le long des quais en bois.  La soif nous a conduits à un petit bar au bord de la mer de l’autre côté du village avant de reprendre le traversier qui nous ramènera à Spanish Wells.

Conditions de navigation
En traversier par mer calme, chaleur et beau soleil.
Le mot du Capitaine
On y accède via un traversier ou par nos propres moyens. Par contre, le passage du Devil Backbone est très risqué et il vaut mieux retenir les services d’un capitaine local pour nous y conduire. Pour notre part, nous avons opté pour le traversier.
Un clin d’œil à l’histoire
Les premiers colons, ces descendants de loyalistes qui cherchaient un endroit où ils pourraient pratiquer leur culte en toute liberté et qui par ailleurs étaient anti-esclavagistes vinrent s’établir à Spanish Wells. 50% de la population porte encore le patronyme de Pinder et le reste des 1500 habitants se partage entre les Higgs et autres noms de familles.
Pas étonnant qu’il y ait le Pinder ferry and water taxi, le Pinder Restaurant, le Pinder machin etc.
 

 


21 mars 2013 Spanish Wells


21 mars 2013 Spanish Wells en voiturette de golf

Spanish Wells offre quelques activités intéressantes, notamment une visite du tour de l’île en voiturette de golf. On grimpe à bord de notre super voiturette avec Jean, Lyne et Alain pour découvrir  les 10 kilomètres du tour de l’île. Spanish Wells est un joli village très propre aux maisons colorées et à la végétation beaucoup plus luxuriante que ce que nous sommes habitués de voir. On y a vu des cultures de tomates, des papayers, orangers, pamplemoussiers et autres arbres fruitiers ce qui demeure les premiers vergers que nous voyons depuis notre départ. Nous apprécions aussi le chant des oiseaux qui sont plus nombreux ici que partout ailleurs aux Bahamas à date. On peut aussi apercevoir le vestige d’une des nombreuses tempêtes tropicales ayant frappé les Bahamas.




 
Après notre randonnée en voiturette de golf, mon frère a bien envie de se prélasser sur la plage une petite heure pour faire la sieste et apprécier la beauté de l’endroit, encore une de ces plages sauvages que rien ne vient déranger… ou presque! À peine a-t-il étendu sa serviette qu’un de ces engins volant qu’ils appellent ici le parasail vient lui tourner autour tel un moustique qui ne vous lâche pas, vrombissant sans cesse au-dessus de sa tête. Il se dit qu’il ne fait que passer, se recouche, pour se rendre compte que le parasail revient encore, et encore. En désespoir de cause, il se lève, plie sa serviette et revient vers nous qui étions en retrait à l’ombre bien assis dans la voiturette de golf. Le pauvre a l’air penaud et se rend compte à son grand dam que  le parasail disparaît à l’horizon pour ne plus revenir vers la plage. Eh bien mon Johnny, c’en est fait pour ta pause relaxation sur la plage.


 
Conditions de navigation
Pas de navigation aujourd’hui. Il fait beau et la température est de 25°C. Vents très légers.
Le mot du Capitaine
On dit dans les guides qu’il n’y a pas de vent d’alcool à Spanish Wells. C’est faux, il y a un petit magasin qui vend bières, liqueurs, vins et spiritueux. Alors ne vous privez pas d’un bon rhum à l’arrivage!
Un clin d’œil à l’histoire
70% de la pêche de la langouste des Bahamas est produite par la flotte de pêcheurs de Spanish Wells. Ces derniers doivent aller très loin en mer pour capturer leurs prises et la saison de la pêche à la langouste se termine le 31 mars. Les pêcheurs et leurs familles jouissent d’un niveau de vie enviable aux Bahamas et le tourisme n’est qu’accessoire à Spanish Wells.

 
 
 
 

jeudi 21 mars 2013

20 mars 2013 Spanish Wells, Georges Cay


Le 20 mars 2013 Spanish Wells, Georges Cay

Arrivée à Spanish Wells en avant-midi et nous nous sommes amarrés à un corps mort. La mer de ce côté n’est pas aussi claire que ce que nous avons vu jusqu’à date mais le paysage est très agréable. Les maisons bordant la rue sont très coquettes et pleines de couleurs vives, comme une mosaïque de couleurs pastels rehaussée par des teintes chaudes et vibrantes.

Ce qui tranche nettement avec les Exumas c’est la présence de verdure, de la pelouse, des fleurs et même des potagers de légumes frais. Il y a en outre des oiseaux à profusion et leurs chants nous enchante.

Nous partons explorer le village à pied sous un soleil de plomb. De l’autre côté de l’île (ce qui représente environ 400 mètres) nous apercevons l’océan Atlantique dans toute sa grandeur. Elle offre aujourd’hui un beau spectacle de couleurs et comme il n’y a pas de vent ni de vagues, la mer est translucide et chaude.







 

Dauphins et tortues viennent nager tout près de nous et nous pourrons les observer à souhait puisqu’il semble que ce soit leur territoire. Il y en a un tout petit qui est très enjoué, il saute et fait des cabrioles. Rigolo!
Conditions de navigation
Une heure de navigation au moteur. Vents légers, température de 26°C, ensoleillé.
Le mot du Capitaine
L’entrée à Spanish Wells par le banc peut sembler à prime abord très étroite et hasardeuse mais c’est plutôt facile d’y manœuvrer. Le
Un clin d’œil à l’histoire
Le nom de Spanish Wells vient des Espagnols qui y creusèrent un puits d’eau douce. Les journaux de bord des navires du temps désignaient cet endroit comme le dernier où l’on pouvait s’approvisionner en eau fraîche avant de traverser l’océan.


19 mars 2013 de Rose Island à Royal Island


19 mars 2013 de Rose Island à Royal Island

Nous quittons Rose Island assez tôt en matinée pour entamer notre route qui nous mènera à Royal Island pour la nuit. Nous prévoyons un parcours de 8 heures dans une mer calme et nous relaxons pendant le trajet.

En route nous pêchons un petit barracuda d’environ 35 à 40 cm. Nous ne pouvons le manger à cause de sa toxicité mais par la même occasion, nous ne voulons pas le laisser crever vainement. Néanmoins,  nous regardons les dents qu’il y a après ce poisson et nous ne savons pas comment le déprendre de l’hameçon. Gros dilemme, on réfléchit et pendant ce temps il se tortille et frétille tellement qu’il réussit à de déprendre. Tout est bien qui finit bien.

L’arrivée à l’ancrage de Royal Island en après-midi nous déçoit beaucoup. Il n’y a rien d’attrayant,  il y a de l’équipement lourd qui semble dormir là depuis un bon moment. Il n’y a pas de verdure ni de plage et l’eau est brouille. Cependant, à tout seigneur tout honneur, le mouillage offre une protection 360° et la profondeur est d’environ de 2 à 3 mètres et nous captons Internet. Bon ce n’est que pour une nuit on en fait pas grand état et nous n’avons même pas pris soin de prendre des photos.

Conditions de navigation

En l’absence de vent, nous avons fait le parcours au moteur  sous un ciel couvert mais la température étant plutôt douce et les vagues d’à peine 30 cm.

Le mot du Capitaine

Pour entrer au mouillage de Royal Island, favorisez le côté ouest de l’entrée centrale, il y a 2,4 mètres (8 pieds) d’eau dans le chenal à marée basse. Ensuite, se diriger du côté est pour l’ancrage. Il y a un peu de courant de marée et en l’absence de vent, le bateau tournera au-dessus de sa chaîne. Éviter l’entée à l’est de l’île, il n’y a pas assez d’eau pour les voiliers.

Un clin d’œil à l’histoire

Dans les années ’70, un navire Libanais a sombré à Eggs Cay – tout juste au sud-est de Royal Island - avec à son bord une cargaison de phosphate, anéantissant du coup toute forme de vie sur le récif avoisinant pour plusieurs années. Comme l’eau est peu profonde à cet endroit, nous pouvons apercevoir le bateau à fleur d’eau et ce qui est très étonnant, c’est que maintenant, il y a énormément de poissons sur ce récif.

 

mercredi 20 mars 2013

18 mars 2013 Nassau, Arrivée de Jean


18 mars 2013 Nassau

On est tout excités, mon frère arrive aujourd’hui et on a lui a donné rendez-vous au Starbuck de Nassau, sur Bay Street au centre commercial en face de la marina où nous avons été  pendant quelques jours. Le voilà qui arrive comme prévu avec le taxi et je dois souligner que je suis bien contente de voir qu’il ne lui est rien arrivé. Ils n’ont pas égaré sa valise, ils n’ont pas annulé son vol, ils n’ont pas fait une crevaison sur la route en taxi. Mon frère a une propension à attirer les ennuis. Ouf, rien de tout ça et le voilà qui arrive sain et sauf.

Nous quittons Nassau derechef pour aller à Rose Island, côté nord, où nous allons retrouver nos amis Lyne et Alain du Laissez-Aller. Petit apéro sur la plage de Rose Island et bouteille de mousseux pour lui souhaiter la bienvenue.




Conditions de navigation

Soleil et quelques nuages, température douce de 23°C.  Nous avons navigué au moteur car il n’y a qu’une petite heure entre Nassau et Rose Island.

Le mot du Capitaine

J’ai un moteur hors-bord 9.9 HP Yamaha 4 temps à vendre. Connaissez-vous quelqu’un qui serait intéressé?

Un clin d’œil à l’histoire

Pas de chronique aujourd’hui

dimanche 17 mars 2013

17 mars 2013 Nassau


17 mars 2013 Nassau

Nous somme présentement à l’ancre dans les eaux de Nassau Harbour et nous pouvons facilement aller à terre en utilisant le quai des dinghys mis à notre disposition à la station service du Texaco tout juste à côté de la marina Nassau Harbour Club où nous étions amarrés depuis 3 jours.

Enfin un peu de répit, aujourd’hui nous prenons le temps de relaxer un peu et nous décidons d’aller visiter le musée de la ville sur la rue Elizabeth. 500 ans d’histoire dans un petit musée, tenu par un bénévole dont le verbe n’a d’égal  que sa verve. Il nous instruit sur les Lucayans et autres peuples autotchones, les pirates, la politique et bien entendu Christophe Colomb. J’encense les musées (et les cimetières) on m’y perd pour la journée,  je pose mille questions, je m’abreuve des inscriptions et par-dessus tout, j’adore les maquettes reproduisant les scènes de vie d'alors.

Un bain de foule au quai des bateaux de croisières et un petit en-cas à Porters Cay, sous le pont de Paradise Island complètent bien cette journée.

Au retour, on prend le café au Starbuck et on profite de l’Internet gratuit. On a le bonheur de voir Maryse du Ambition et sa sœur Diane en vacances sur le Ambition qui passent faire les courses à l’épicerie.

C’est demain que mon frère arrive alors, je veux faire un peu de bouffe donc, retour au bateau en fin d’après-midi. J’ai super hâte de le voir!

Conditions de navigation

Pas de navigation aujourd’hui. Température de 24° avec quelques nuages. La mer est calme et il y a très peu de vent.

Notre ancrage dans le Nassau Harbour est très bien, une bonne tenue et assez profond pour être à couvert à marée basse. Le bateau tourne sur sa chaîne en fonction des marées. Du coup, nous regardons tantôt vers l’est et tantôt vers l’ouest.

Le mot du Capitaine

Nous pouvons utiliser le quai du Texaco ouvert 24 heures pour notre dinghy, en plus, ils nous remplissent nos bidons d’eau gracieusement.

Un clin d’œil à l’histoire

Saviez-vous que c’est à San Salvador que Christophe Colomb a mis les pieds pour la première fois en Amérique? C’était dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492 et l’île s’appelait alors Guanahani et le peuple  Tainos l’ont accueilli très aimablement. Ils ont fait de même avec Ponce de Leon qui lui, venait pour y chercher des esclaves. Il les enchaîna, brûla leur village et ce fut la fin de ce peuple généreux et aimable de l’île de San Salvador. Comme quoi il faut se méfier de qui on laisse entrer chez nous…

Vous êtes vous déjà demandé ce que serait la vie aujourd’hui si les Européens n’avaient pas envahi les Amériques et détruit les peuples autochtones? S’ils n’avaient pas introduit leur religion? S’ils n’avaient pas fait esclaves des milliers d’Africains pour les y emmener?

 

15 et 16 mars 2013 Nassau


15 et 16 mars 2013 Nassau

15 mars 2013 Nassau

Le marathon se poursuit. On se lève avec le soleil, on part téléphoner au bureau de la marina car Skype ne fonctionne pas bien ce matin. On appelle un taxi pour aller chercher une pièce pour le désalinisateur. On demande au chauffeur de nous attendre. Retour à la marina il est 10 h 30. J’entreprends une session de ménage intensive à  l’intérieur du bateau. Pendant ce temps, un jeune vient nous offrir de laver l’extérieur du bateau et comme c’était dans nos plans de la journée, on l’engage sur le champ. Le bateau reluit comme un sous neuf. On mange une bouchée, on a de la visite, Callipyge vient nous voir. 16 h  on repart pour aller chercher les provisions de vins, les cales sont sèches.  À pied avec les charriots on parcoure plus d’un kilomètre à l’aller et avec les charriots pleins au retour vers le bateau. Il est 18 h 20.

Quelle journée! On a la langue à terre. On se prépare un petit souper qu’on déguste en regardant la lune nous faire un sourire.

Le 16 mars 2013 Nassau

Nous avons presque fini la liste de tâches à faire durant notre séjour à Nassau et il ne reste que l’épicerie à faire aujourd’hui. On prend un peu notre temps et au moment de partir, une jeune femme nous aperçoit Lyne et moi en train de parloter sur le quai. Elle nous dit qu’elle est cuisinière à bord d’un des luxueux paquebots amarrés à notre marina et qu’elle a des surplus de nourriture à nous donner si nous sommes d’accord.  Ben euh, on va quand même jeter un coup d’œil dans ses sacs. On y découvre des pièces de bœuf Angus, du saumon, des paquets de saucisses, de la sole, du bacon, des légumes frais etc. Elle nous dit qu’elle a de nouveaux clients qui arrivent le lendemain et qu’elle doit faire de la place dans son frigo pour un menu différent. Une vraie mine d’or, pour sûr que nous avons accepté ça! Le pire c’est que je l’aie revue à l’épicerie et qu’elle rachetait plein de choses qu’elle nous avait déjà données. On voit ici le nez du paquebot en question.

 

Conditions de navigation, le mot du Capitaine et le clin d’œil à l’histoire

Pas de chroniques aujourd’hui.