1er janvier 2013 Warderick Cay
Bonne et heureuse année!
Nous sommes tristes de ne pouvoir appeler la parentèle et
les amis mais nous n’avons pas de signal internet.
Nous quittons notre mouillage de Shroud Cay et partons en
direction de Warderick, juchée au cœur du parc marin à 4 heures de navigation.
Nous pénétrons dans un univers à peine concevable, loin des regards des bateaux
qui naviguent au loin, blottie entre deux îlots , la baie est d’une beauté
saisissante. Comme nous pensions que Shroud Cay était la plus belle île à date,
nous apercevons maintenant Warderick dans toute sa splendeur où tous les bleus
se sont donné rendez-vous pour nous offrir une merveilleuse palette d’artiste.
Voilà c’est une carte postale.
À l’instar des découvreurs européens, mon capitaine, bien
heureux d’être arrivé, prend possession des lieux.
Nous terminons l’après midi sur la plage et nous prenons
l’apéro sur le Sagwa en compagnie de Lyne et Alain du Laisser-Aller ainsi que
leur visite Nathalie et Jaque. On trinque à la nouvelle année en débouchant du
mousseux. Ah que la vie est belle!
Conditions de navigation
Vague de 5 à 7’ directement sur la proue. Vents S-SE à 20
nœuds. Génois bâbord amure pendant 20 minutes, le reste au moteur. Le ciel se
dégage et la température remonte à 24-25°C.
Le mot du Capitaine
Pour pouvoir avoir une place au mouillage à Warderick, il
faut réserver sur la VHF au 09 une journée à l’avance. À chaque jour à 9 h le
matin, la responsable du parc demande à ceux qui quittent de se manifester
ensuite elle assigne les corps morts aux bateaux qui ont réservé et en dernier,
s’il reste de la place, elle peut prendre des réservations de dernière minute.
À noter que nous pouvons rester aussi longtemps que nous le
désirons. Donc en principe si tous les corps morts sont occupés, et que
personne ne quitte, nous devrons nous mettre sur une liste d’attente.
Un clin d’œil à l’histoire
En dépit de la piètre qualité du sol, les Bahamas
accueillent plus de 1370 espèces de plantes, dont 121 qu’on ne trouve nulle
part ailleurs dans le monde. On y trouve
entre autres, le gaïac, l’arbre national des Bahamas, qui fournit le plus lourd
de tous les bois. Sa très haute teneur en résines lui confère une résistance à
l’eau qui en faisait jadis un matériau
idéal pour la confection des hélices de bateau.
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